Un article de Martine Arpin
Avoir un coin écriture où le matériel est disponible et accessible favorise l’autonomie des élèves si essentielle au bon fonctionnement des ateliers d’écriture.
Le matériel peut être ajouté au fil des leçons et des unités. Dans ma classe, il y a un panier pour chaque table, et c’est le chef d’équipe qui en est responsable. Il y a aussi des « surplus » au coin-écriture, dans des paniers bien identifiés.
J’ai appris qu’en enseignant de façon explicite l’utilité du matériel et la façon de s’en servir, les élèves sont vraiment autonomes et efficaces dans l’utilisation qu’ils en font, ce qui me laisse tout le temps voulu pour faire des entretiens et de l’enseignement en petit groupe durant la période d’écriture.
Voici une liste de ce qu’un coin-écriture pourrait contenir :
-des stylos à l’encre (on veut voir comment l’élève travaille, ses tentatives, … s’il efface, on perd beaucoup d’informations sur son processus d’apprentissage)
-des livrets déjà agrafés. (3 à 5 pages, selon le temps de l’année)
-des feuilles à ajouter (avec un format et/ou un nombre de lignes différents, pour répondre au besoin de chacun)
-des stylos de couleur différente pour la révision et la correction (nous permet de voir ce qui a été ajouté, amélioré, corrigé, …)
-les reliures d’écriture
-des « espaceurs » (bâtonnets de bois pour les élèves qui auraient besoin de ce support pour penser aux espaces entre les mots)
-des « Post-it »
-des agrafeuses
-du ruban adhésif
-des bandes de révision
-des surligneurs
-des ciseaux
-…
Le coin écriture doit être vivant et dynamique… quand les élèves n’ont plus besoin d’un outil, on peut l’enlever. Quand on veut mousser une stratégie ou l’utilisation d’un autre outil, on l’ajoute.