imageDans l’atelier d’écriture, le croquis sert avant tout à planifier. Dès le préscolaire, on invite les élèves à penser à une idée puis à l’illustrer sur chacune des pages avant d’écrire. On peut y ajouter des détails pour ensuite ajouter des mots. Chez les scripteurs débutants, on s’en sert aussi pour « étiqueter » (écrire un mot à côté de l’illustration pour dire ce que c’est. Les modules sont construits en série, alors d’une année à l’autre, on ajoute des techniques de planification plus appropriées selon le niveau de l’élève. Par contre, même des plus grands peuvent bénéficier de cet enseignement, surtout s’ils n’ont pas vécu l’atelier d’écriture avant. Plus les élèves deviennent habiles pour planifier, moins l’espace réservé au croquis sera important sur la feuille, et moins les élèves auront besoin de cette stratégie. L’important est de planifier, pas nécessairement faire des croquis. En 3e, par exemple, il faudra penser les histoires en terme de parties et à des mots clés sur les pages pour ne pas oublier ce qui a été pensé/planifié.
Comme on sait que le volume est important (plus on s’exerce, meilleur on devient!),  on veut que la majeure partie du temps d’écriture autonome serve à écrire. Il est alors important d’enseigner aux élèves à faire des croquis, de démontrer la différence entre un croquis et un dessin artistique, et d’expliquer la raison pour laquelle on fait des croquis. Ainsi, l’élève comprend pourquoi il ne doit pas prendre trop de temps pour le dessin, pourquoi on doit choisir les détails importants à illustrer, et pourquoi on ne fait pas les croquis en couleur.
Quand viendra le temps de choisir un texte à publier, alors l’élève pourra mettre de la couleur à ses illustrations et faire une page titre colorée. MA, YN.